lundi 9 avril 2012

Premier essai : ballade en ville

C'est parti pour un tour en ville, au programme : bitume, pavés, feux rouges, trottoirs,...

Tout de suite le pédalage est étrange, forcement on ressent bien le rayon plus court au point mort, c'est pas désagréable. Mais pas d'à-coup le passage du petit au grand rayon se fait progressivement dans les deux sens, en souplesse.

Sur le plat ça avance bien, en montée moyenne on emmène tranquillement, au départ du feu rouge le vélo part facilement.

Quelques pavés plus loin, petite pause sur l'île Saint-Louis pour une glace Bertillon.


C'est reparti !

Plus la cadence est élevée et plus on ressent le passage du point mort. Cela est peut-être dû à des réflexes de pédalage avec des plateaux ronds. Assis l'adaptation du coup de pédale ne semble pas difficile, en danseuse ça demandera peut-être un tout petit peu plus de temps.

Petit sprint quand le feu passe au vert. Le mouvement de danseuse doit être adapté mais on s'élance très vite. Voilà déjà le 11 dents et les jambes vont bien, pourtant elles n'ont pas complètement récupéré de la veille.

Un pont, un trottoir et me voici sur un peu de terre battu. Ouf ! Un revêtement qui ne donne pas des impressions de patinoire, contrairement au bitume.


Déjà une heure que je roule, l'esprit est concentré sur les mouvements du pédalier alors évidemment la variation du rayon a dû mal à se faire oublier. Elle n'est pas perturbante pour autant. Je trouve même quelle facilite voir oblige un pédalage "rond".

Et dans les côtes ça donne quoi ? Direction une rue qui monte et pleine de pavé en plus. Petit coucou aux danseuses du Moulin Rouge et j'attaque la rue Lepic, direction place du Tertre. D'habitude ça passe avec l'unique 44 dents du cyclocross, donc pas question de mettre le 26. La première partie passe bien. La pente s'accentue, je monte seulement un pignon et je continue sans avoir besoin de lever le derrière de la selle. J'arrive en haut essoufflé mais sans les cuisses dures comme d'habitude.


Dans la descente, pas de résistance, forte cadence, le petit rayon se ressent d'autant plus. Certainement une habitude à prendre. Il suffit de mettre une dent de moins et on peut toujours accélérer, les plateaux fonctionnent toujours mieux avec une bonne prise.

Je passe au box ranger le vtt et reprend le cyclocross, toujours en plateau rond, pour rentrer à la maison (quelques centaines de mètres). Alors que 5 minutes avant je commençais à m'habituer aux Ogival avec la sensation de vraiment tourner rond, j'avais maintenant l'impression d'avoir un plateau ovale mais avec le plus grand rayon au passage du point mort. Les jambes ne tournaient plus "rond" et le vélo n'avançait pas.
Le passage plateau rond vers Ogival ce fait simplement alors que le passage d'Ogival vers rond ce fait plutôt dans la douleur.

Une précision sur le changement de vitesse, à la descente, évidemment, pas de problème. A la montée, ça demande un mouvement un peu plus long et un poil plus de précaution, mais rien d'alarmant.

Il faut bien noter que ce sont des premières impressions dans des conditions pas vttesques du tout. J'attends avec impatience la rando de dimanche prochain. En attend, j'irai faire quelques tours de roue pour continuer à m'habituer.

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